Bon-Papa

Bon-Papa a rejoint Grany le 18 avril, juste avant Pâques.

Mon très cher Bon-Papa,

Le moment où tu vas retrouver Grany est arrivé. Votre couple est un exemple pour moi… ton envie de la retrouver n’est qu’une illustration de plus de l’amour intemporel que vous vous portez. Vous n’aviez pas besoin de vous parler pour vous comprendre. Vous aviez une complicité, proximité unique, sans jamais vous tutoyer, vous n’auriez pas osé!
Je suis tellement heureuse d’avoir eu des grands parents tellement aimants et enthousiastes… envers l’autre, envers les leurs et envers autrui. Tu prenais très à coeur ton rôle de frère ainé (d’une famille de 12). Ta bienveillance n’était d’ailleurs pas réservées aux seuls membres de ta famille. Tu aurais pris toute la misère du monde sur tes épaules si tu pouvais mais pour rien au monde tu n’aurais voulu ou pu peser sur quiconque.
Ta générosité était sans limite, ton sourire aussi, comme celui du Parsi ” un sourire qui te fit deux fois le tour de la figure”*.

Les “Histoires comme ça”, racontées au coin du feu à Jenneret restent gravées dans ma mémoire, tout comme les grimaces que tu faisais pour leur donner davantage de vie.

Bon-Papa,
Quentin, Clémentine, Hortense, Balthazar et moi te portons dans notre coeur. Je suis réconfortée à l’idée que tu aies rejoint Grany. Embrasse-la bien fort de notre part. Je t’aime Bon-Papa. Merci!

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Mon grand-père Je t’aime

Tu es le père de mon père,
Mon histoire familiale, le bonheur de mon enfance.
Tu es mon ancêtre, tu es un trésor du passé qui éclaire mon présent, un repère afin de construire mon avenir.
Je t’exprime en quelques mots tout mon amour, ma reconnaissance et mon grand respect.
Sans toi mon enfance n’aurait pas été aussi douce.
Par ta façon d’être et ta façon de m’aimer tu m’as appris à respecter les autres . Tu m’as appris l’espoir et l’espérance et à rester positive malgré les épreuves.
Aujourd’hui, je n’ai qu’un seul vœu, une seule prière:
Je demande à Dieu de te garder près de lui avec Granny et de veiller sur tes enfants, tes petits enfants et tes arrières petits enfants.
Tu resteras présent dans chacun de mes gestes et dans mes plus belles pensées.
Tu m’as laissé en héritage l’amour de la vie.
Tu m’as enseigner le vrai sens de l’existence.
Vous avez été de fabuleux grands-parents. 

Je t’embrasse tendrement,

Lina

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Je crois, oui, je crois qu’un jour, ton jour, ô mon Dieu,
je m’avancerai vers toi avec mes pas titubants,
avec toutes mes larmes dans mes mains,
et ce cœur merveilleux que tu nous as donné,
ce cœur trop grand pour nous puisqu’il est fait pour toi…

Un jour je viendrai, et tu liras sur mon visage toute la détresse, tous les combats,
tous les échecs des chemins de la liberté.
Et tu verras tout mon péché.
Mais je sais, ô mon Dieu que ce n’est pas grave, le péché, quand on est devant toi.
Car c’est devant les hommes que l’on est humilié.
Mais devant toi, c’est merveilleux d’être si pauvre, puisqu’on est tant aimé!

Mais un jour, ton jour, ô mon Dieu,  je viendrai vers toi.
Et dans la véritable explosion de ma résurrection, je saurai enfin que la tendresse c’est toi
que ma liberté c’est encore toi
Je viendrai vers toi, ô mon Dieu et tu me donneras ton visage.

Je viendrai vers toi avec mon rêve le plus fou : t’apporter le monde dans mes bras. 
Je viendrai vers toi et je te crierai à pleine voix toute la vérité de la vie sur la terre,
je te crierai mon cri qui vient du fond des âges :
« Père j’ai tenté d’être un Homme, Et je suis ton enfant. »

Jacques Leclercq

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Un grand amour m’attend…
Ce qui se passera de l’autre côté
Quand tout pour moi
aura basculé dans l’éternité…
Je ne le sais pas !
Je crois, je crois seulement
qu’un grand amour m’attend.
Je sais pourtant qu’alors, pauvre et dépouillé,
je laisserai Dieu peser le poids de ma vie, 
mais ne pensez pas que je désespère…
Non, je crois, je crois tellement
qu’un grand amour m’attend.
Si je meurs, ne pleurez pas, 
c’est un amour qui me prend paisiblement. 
Si j’ai peur… et pourquoi pas ?
Rappelez-moi souvent, simplement, 
qu’un grand amour m’attend.
Mon Rédempteur va m’ouvrir la porte, 
de la joie, de sa lumière.
Oui, Père, voici que je viens vers toi. 
Comme un enfant, je viens me jeter dans ton amour, 
ton amour qui m’attend.